Lors de la première vague du coronavirus, des mesures d’interruption d’exécution de la peine et de libération anticipée avaient permis de limiter l’épidémie dans les prisons, en réduisant la surpopulation carcérale et, ainsi, la promiscuité favorable aux contaminations.
De telles mesures n’ont pas encore été mises en place depuis le début de la deuxième vague, et les associations tirent la sonnette d’alarme car la situation devient dramatique et les atteintes aux droits fondamentaux des détenus s’aggravent.
Ma toute première question parlementaire, adressée au ministre de la Justice Vincent van Quickenborne, portait précisément sur ceci. Malheureusement, depuis, la situation va en empirant. Il est urgent d’agir et j’interrogerai à nouveau le ministre la semaine prochaine.
Merci à la Ligue des droits humains, aux groupes locaux du Genepi, à l’ Observatoire International des Prisons – Belgique et à la Ligue des familles pour leur vigilance.
Retrouvez l’article de la Ligue des droits humains sur le sujet
Photo@Bettina Dupont