Bonne nouvelle : la commission justice de la Chambre va se pencher sur l’interdiction des violences dites éducatives ordinaires : nous venons de décider de tenir des auditions à ce sujet sur la base de deux propositions de loi (l’une de Vooruit, l’autre du CD&V).
Je me réjouis de l’ouverture des discussions parlementaires sur cet enjeu. C’est une demande de longue date des défenseurs des enfants, au niveau national et international. Pas plus tard qu’hier, une belle brochette d’associations de défense des droits des enfants, et des droits humains en général, rappelait à quel point l’éducation non-violente est fondamentale pour le développement des enfants. Or, depuis de nombreuses années des textes sont déposés au parlement sans pouvoir être discutés.
Les propositions sur la table ne sont pas parfaites mais elles permettent enfin d’ouvrir le débat parlementaire. La voie visée, et c’est une bonne chose, est l’introduction d’une disposition complétant l’art. 371 du Code civil. En effet, l’idée ne doit pas être de chercher à sanctionner, mais de donner un signal clair et de sensibiliser les parents aux conséquences de ces violences, qui peuvent être physiques (châtiments corporels) mais aussi psychologiques.
Un dossier important que je suivrai de près !
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Photo@Sean MacEntee