Hier, j’interrogeais le ministre de la Justice au sujet de l’accès des services externes aux prisons de Bruxelles.
Monsieur le ministre,
Les missions menées par les services externes dans les prisons sont fondamentales pour les détenus à de nombreux égards. Or, cet accès est actuellement mis en difficulté au sein des prisons bruxelloises, en raison principalement de la surpopulation carcérale particulièrement inquiétante.
Les services indiquent avoir de plus en plus de difficultés d’accès : limitations drastiques du nombre de personnes autorisées par jour ou simultanément, mais également interdiction des entretiens en l’attente d’un nombre moins élevé de détenus, ou encore, à Berkendael, interdiction pour l’asbl I.Care d’accéder aux cellules des détenues alors qu’elles mènent un travail de proximité qui nécessite ce contact plus confidentiel. Il apparaît également que les travailleurs et travailleuses des services externes ne sont pas autorisés à emporter leurs sacs à main contenant des effets utiles à leurs missions (brochures explicatives par exemple).
Ces problèmes ont été portés à l’attention des directions, sans que la situation ne s’améliore jusqu’à présent – que du contraire puisque c’est tout récemment que l’accès des services communautaires à Saint Gilles a été réduit à 5 personnes – pour plus de 900 détenus !
- Monsieur le ministre, j’ai bien conscience que vous vous attaquez avec détermination à la question de la surpopulation carcérale et de ce que vous mettez ou projetez de mettre en œuvre pour y apporter des réponses. Pour autant, il est fondamental que cessent dans les plus brefs délais les entraves que subissent les services externes dans leurs missions aux détenu.e.s, missions qui visent à assurer leur santé, leur information, leur réinsertion. Qu’allez-vous mettre en œuvre pour rétablir et garantir des accès suffisants aux travailleuses et travailleurs des services externes ?
Retrouvez la réponse du ministre
Photo@la Ezwa