Le 1er mars, je déposais une question au Secrétaire d’Etat à la Régie des bâtiments concernant l’avenir du domaine de FlorivaL.

Pendant quatre ans, la Régie des Bâtiments a mis en vente le site de Florival, d’une superficie de quatre hectares, situé sur la commune de Grez-Doiceau. Ce site, désaffecté depuis plusieurs années, continuait à être entretenu et chauffé par le gouvernement fédéral. Le 15 juillet 2020, le site a été retiré de la vente, semble-t-il à la demande de l’Agence nature et forêts de l’administration flamande qui souhaiterait étudier la possibilité de l’acquérir pour en faire la porte d’entrée du parc national Brabantse Wouden, un programme visant à créer un couloir écologique allant du bois de Halle jusqu’à la forêt de Meerdael. Le site était par ailleurs convoité par un groupe de citoyens en vue de la construction d’un habitat groupé sur le modèle du Community Land Trust. Le projet était de constituer une fondation et d’y impliquer les pouvoirs publics afin qu’ils conservent la maîtrise du sol, tandis que des particuliers acheteurs d’un logement dans l’habitat groupé auraient bénéficié d’un droit de superficie. Selon ses auteurs, ce projet est compatible avec le projet de parc national et un bâtiment séparé des logements pourrait abriter des activités d’accueil des visiteurs du futur parc national.

  1. La Flandre a-t-elle effectivement fait usage de son droit de préemption en vue d’acquérir le site de Florival et si oui, quelles en sont les conséquences pour la Régie des Bâtiments et pour d’éventuels autres candidats acquéreurs?
  2. Dans quels délais la Flandre doit-elle se décider quant à ses intentions sur le site de Florival, sachant que tant que le site n’est pas vendu, il grève le budget de l’État puisque le bâtiment continue à être entretenu et chauffé afin d’éviter sa dégradation?
  3. Quel regard portez-vous sur des projets tels que celui qui est porté par ce groupement de citoyens, si ces projets apportent les garanties nécessaires en termes de protection des lieux et d’accès au public? Une telle approche, si elle peut se réaliser juridiquement, vous semble-t-elle porteuse?

Retrouvez la réponse du secrétaire d’Etat

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