Le 31 mars, j’interrogeais le Ministre de la Justice sur la question de l’octroi de la prime covid au personnel des soins de santé en prison.

Monsieur le ministre,

Le gouvernement fédéral, souhaitant reconnaître la contribution essentielle des travailleuses et travailleurs des soins de santé en période de covid, la surcharge et la pénibilité accrue entraînées par la pandémie de coronavirus, a décidé de leur octroyer une prime unique « covid ».

D’abord réservée au personnel soignant des hôpitaux, la prime a été étendue au personnel des services de soins infirmiers à domicile, puis aux travailleurs et travailleuses salarié.e.s des maisons médicales et aux infirmières et infirmiers indépendant.e.s effectuant des prestations à domicile ou en milieu hospitalier.

Une catégorie de personnel soignant semble pourtant avoir été oubliée, je veux bien sûr parler des travailleuses et travailleurs de la santé en prison. À l’instar de leurs collègues, ils et elles ont vu leurs conditions de travail – déjà difficiles comme on le sait – rendues plus pénibles par la pandémie ; pourtant, ces soignant.e.s ne bénéficient pas de la prime covid. Ils et elles expriment de l’incompréhension par rapport à cette exclusion.

Monsieur le ministre, voici mes questions :

  • quelles sont les raisons qui ont abouti à ne pas octroyer la prime covid au personnel soignant qui travaille en prison ?
  • comptez-vous, en collaboration avec votre collègue Frank Vandenbroucke, proposer au gouvernement d’étendre à nouveau le champ de cette prime afin d’y inclure ces travailleuses et travailleurs qui ne se sont pas révélé.e.s moisns essentiels que leurs collègues dans la société libre ?

Je vous remercie par avance pour vos questions.

Retrouvez la réponse du ministre

Photo@senivpetro