Le 10 janvier dernier, je déposais une question écrite au ministre de la Justice concernant la prise en charge de femmes détenues victimes de violences sexuelles et/ou conjugales.

Monsieur le ministre,

Des études internationales ont mis en évidence que les femmes qui arrivent en prison ont souvent un passé empreint de violences sexuelles et/ou conjugales, lesquelles ont également tendance à se perpétuer pendant la détention. Ces violences subies avant ou pendant l’incarcération laissent sur ces femmes des séquelles psychologiques qu’il est indispensable de prendre en charge.

Monsieur le ministre, le PAN de lutte contre les violences basées sur le genre que vous avez co-signé fait de la protection, de l’accompagnement et du soutien des victimes de violences basées sur le genre l’une de ses grandes priorités, et a pour but essentiel de veiller à ce que toutes les victimes de violences de genre basées en Belgique aient accès à l’aide et à la protection dont elles ont besoin.
Par conséquent, il est important que les femmes détenues reçoivent elles aussi un soutien psychologique et social suffisant et adapté.

Voici mes questions :

1. Quelle prise en charge est prévue à l’arrivée en prison de ces femmes victimes de violences ?
2. Quelles sont les mesures de soutien et de protection prises à l’égard de celles qui sont victimes de violences pendant leur incarcération ?
3. L’accès aux établissements pénitentiaires des associations spécialisées dans l’accompagnement des femmes victimes de violences est-il garanti et facilité ?

Je vous remercie vivement.

Retrouvez la réponse du ministre

Photo@Liza liza