Le 1er février dernier, j’interrogeais le ministre au sujet de l’évaluation par l’INCC des projets pilotes de prise en charge des détenus consommateurs de drogues.
Depuis décembre 2017, un projet pilote visant la prise en charge des personnes détenues consommatrices de drogues a été mis en place au sein de trois établissements pénitentiaires belges. En ce début d’année, l’INCC a publié un rapport d’évaluation rendant compte de la parole de détenu.e.s ayant bénéficié d’un accompagnement dans le cadre de deux de ces trois projets pilotes (une grève des agents pénitentiaires à Saint-Gilles au moment de la phase de collecte des données n’a pas permis de récolter les témoignages des détenus de cet établissement).
Les constats tirés de cette étude sont clairs : les personnes détenues ayant pu bénéficier de cette prise en charge sont unanimement satisfaites. Des recommandations sont faites en conclusion du rapport. Parmi elles, l’extension de l’expérience en termes d’effectifs professionnels et de public cible, la mise en œuvre de ces projets via une approche globale et intégrée, le respect des principes fondamentaux de l’équivalence et de la continuité des soins après libération (idéalement avec le même prestataire de soins), ainsi que l’élargissement du projet à d’autres prisons du pays tout en tenant compte des besoins spécifiques de chaque établissement.
- Monsieur le ministre, on ne peut évidemment que se féliciter que ce projet pilote fasse l’objet d’une évaluation positive par les personnes premières concernées, à savoir les personnes détenues bénéficiaires. Pouvez-vous m’indiquer le suivi que vous réservez à cette évaluation et aux recommandations qu’elle comporte ?
Je vous remercie.
Retrouvez la réponse du ministre
Photo@Daniel Foster