Le 28 septembre dernier, j’ai participé à la manifestation en faveur du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Cet événement, organisé par la société civile féministe à l’occasion de la journée mondiale du droit à l’IVG, a souligné l’importance cruciale de considérer l’IVG comme un droit fondamental et un aspect essentiel des soins de santé. C’est la perspective des écologistes.

En tant qu’écologistes, notre vision politique inclut plusieurs points clés :

  • Nous défendons un accès à l’IVG sûre et légale partout dans le monde, exprimant notre solidarité envers les femmes vivant dans des régions où l’accès à l’IVG est difficile et parfois dangereux. Lorsqu’elle était secrétaire d’État, Sarah Schlitz a ainsi soutenu financièrement les femmes polonaises pour qu’elles aient accès à l’IVG.
  • Nous soutenons l’extension des conditions d’accès à l’IVG en Belgique. Ma collègue Séverine de Laveleye a récemment déposé un texte basé sur les recommandations d’un rapport scientifique publié au printemps, comprenant des propositions telles que le passage de 12 à 18 semaines et la suppression du délai de réflexion. Pour en savoir plus, consultez l’article suivant : Les verts relancent le débat sur l’avortement.
  • Nous appelons à une augmentation du nombre de praticien.ne.s formé.e.s à la pratique de l’IVG, garantissant ainsi une accessibilité accrue à ce service crucial.
  • Nous préconisons également l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, une mesure visant à prévenir les régressions. J’ai d’ailleurs déposé une proposition en ce sens l’an dernier.

Cette journée a été une occasion précieuse de manifester notre engagement en faveur du droit à l’IVG, et nous continuerons à œuvrer pour faire avancer ces revendications importantes.

#safeabortionday