Le 27 octobre dernier, j’ai assisté à un colloque sur la défédéralisation de la justice, organisé à l’initiative de l’une initiative conjointe de l’ASM – Association Syndicale des Magistrats et du CICR de l’Université Saint-Louis – Bruxelles en collaboration avec Anthemis.

Cette journée de réflexion intervient dans un timing très pertinent, à quelques mois des élections. Elle abordait en effet un sujet encore peu débattu en Belgique francophone, alors que les autorités flamandes tentent de la préparer activement : la ministre Demir a ainsi fait mener une étude de grande ampleur sur une telle défédéralisation.

Le colloque a rassemblé des expert.e.s, des praticien.ne.s du droit, des universitaires et des acteurs du monde judiciaire pour discuter des termes et implications potentielles d’une défédéralisation de la justice. Cette journée a été l’occasion de jeter les bases d’un débat approfondi et éclairé sur cette question, en explorant les conséquences financières, démocratiques, législatives, pratiques… d’un éventuel détricotage de la justice fédérale.